ПОНИМАНИЕ ПИСЬМЕННОГО ТЕКСТА (9-11 КЛАСС)
Лист заданий
Durée de l’épreuve: 60 minutes Note sur 25
Devoir 1. (11 points)
Lisez le texte et faites les devoirs.
La légende de l’homme à la cervelle d’or
Il était une fois un homme qui avait une cervelle d'or, une cervelle tout en or. Lorsqu'il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas, tant sa tête était lourde et son crâne démesuré. Il vécut cependant et grandit au soleil comme un beau plant d'olivier; seulement sa grosse tête l'entraînait toujours et c'était pitié de le voir se cogner à tous les meubles en marchant... Il tombait souvent. Un jour, il roula du haut du perron et vint donner du front contre un degré de marbre, où son crâne sonna comme un lingot. On le crut mort, mais en le relevant, on ne lui trouva qu'une légère blessure, avec deux ou trois gouttelettes d'or caillées dans ses cheveux blonds. C'est ainsi que les parents apprirent que l'enfant avait une cervelle en or.
La chose fut tenue secrète; le pauvre petit lui-même ne se douta de rien. De temps en temps, il demandait pourquoi on ne le laissait plus courir devant la porte avec les garçonnets de la rue.
"On vous volerait, mon beau trésor!" lui répondit sa mère...
Alors le petit avait grand-peur d'être volé; il retournait jouer tout seul, sans rien dire, et se trimbalait lourdement d'une salle à l'autre...
A dix-huit ans seulement ses parents lui révélèrent le don monstrueux qu'il tenait du destin; et comme ils l'avaient élevé et nourri jusque là, ils lui demandèrent en retour un peu de son or.
L'enfant n'hésita pas; sur l'heure même - comment? par quels moyens? La légende ne le dit pas - il s'arracha du crâne un morceau d'or massif, un morceau gros comme une noix, qu'il jeta fièrement sur les genoux de sa mère... Puis, ébloui des richesses qu'il portait dans la tête, fou de désirs, ivre de sa puissance, il quitta la maison paternelle et s'en alla par le monde en gaspillant son trésor.
Du train dont il menait sa vie, royalement, et semant l'or sans compter, on aurait dit que sa cervelle était inépuisable... Elle s'épuisait cependant, et à mesure, on pouvait voir ses yeux s'éteindre, la joue devenir plus creuse. Un jour enfin, le malheureux, resté seul parmi les débris d'un festin et les lustres qui pâlissaient, s'épouvanta de l'énorme brèche qu'il avait déjà faite à son lingot: il était temps de s'arrêter.
Dès lors, ce fut une existence nouvelle. L'homme à la cervelle d'or s'en alla vivre à l'écart, du travail de ses mains, soupçonneux et craintif comme un avare, fuyant les tentations, tâchant d'oublier lui-même ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher... Par malheur, un ami l'avait suivi dans sa solitude et connaissait son secret.
Une nuit, le pauvre homme fut réveillé en sursaut par une douleur à la tête, une effroyable douleur; il se dressa, éperdu, et vit sous un rayon de lune, l'ami qui fuyait en cachant quelque chose sous son manteau...
Encore un peu de cervelle qu'on emportait!...
A quelque temps de là, l'homme à la cervelle d'or devint amoureux, et cette fois, tout fut fini... Il aimait du meilleur de son âme une petite femme blonde, qui l'aimait bien aussi, mais qui préférait encore les pompons, les plumes blanches et les jolis glands mordorés battant le long des bottines.
Entre les mains de cette mignonne créature - moitié oiseau, moitié poupée - les piécettes d'or fondaient que c'était un plaisir. Elle avait tous les caprices; et lui ne savait pas dire non; même de peur de la peiner, il lui cacha jusqu'au bout le triste secret de sa fortune.
"Nous sommes donc bien riches?" disait-elle.
Le pauvre homme lui répondait:
"Oh! oui... bien riches!"
Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui mangeait le crâne innocemment. Quelquefois cependant la peur le prenait, il avait des envies d'être avare; mais alors la petite femme venait vers lui en sautillant et lui disait:
"Mon mari, qui êtes si riche! achetez-moi quelque chose de bien cher..."
Et il lui achetait quelque chose de bien cher.
Cela dura ainsi pendant deux ans; puis, un matin, la petite femme mourut, sans qu'on sût pourquoi, comme un oiseau... Le trésor touchait à sa fin ; avec ce qu'il lui restait, le veuf fit faire à sa chère morte un bel enterrement. Cloches à toute volée, lourds carrosses tendus de noir, chevaux empanachés, larmes d'argent dans le velours. Que lui importait son or maintenant? Il en donna pour l'église, pour les porteurs, pour les revendeuses d'immortelles: il en donna partout.
Aussi, en sortant du cimetière, il ne lui restait presque plus rien de cette cervelle merveilleuse...
Alphonse Daudet - Lettres de mon moulin.
1. В тексте не содержится ответ на вопрос:
а) Pourquoi les parents ne permettaient-ils pas à leur enfant de jouer avec les garçons de la rue?
b) Pourquoi les parents demandèrent-ils un peu d’or à leur fils quand il grandit?
c) Pourquoi l’homme organisa-t-il un si bel enterrement?
d) Pourquoi le jeune homme quita-t-il la maison où il était né?
e) Comment le jeune homme changea-t-il sa manière de vivre après avoir gaspillé la moitié de son trésor?
f) Comment les parents apprirent-t-ils que leur fils avait une cervelle d’or?
g) Comment la femme apprit-elle que son mari était riche?
h) Comment le jeune homme apprit-il le secret de son don?
2. Содержанию текста соответствует предложение:
a) Un jour le garçon tomba et en le relevant, on lui trouva dans ses cheveux d’or deux bosses, grosses comme une noix.
b) L’homme possédait un lingot qui était énorme mais qui un jour commença à pâlir.
c) Sa femme demandait toujours à son mari de l’or pour s’acheter des bottines à plumes ou à pompons qui coutaient cher.
d) Après avoir trouvé un grand trou dans sa cervelle l’homme comprit qu’il fallait arrêter sa manière oisive de vivre.
e) Sa femme connaissait le secret des richesses inépuisables de son mari.
3. Выберите неверный ответ на вопрос:
Pourquoi le don de l’homme s’épuisait-il peu à peu?
a) parce que le jeune homme en donna un morceau à ses parents.
b) parce que le jeune homme en prodiguait beaucoup partout.
c) parce que l’ami du jeune homme en vola un peu.
d) parce que le jeune homme le gaspillait sans compter.
e) parce que le jeune homme achetait à sa femme tout ce qu’elle voulait.
f) parce que la femme de l’homme s’acheta de jolis glands mordorés.
4. Le jeune homme comprit-il que ses richesses pouvaient prendre fin?
a) Non, parce qu’il savait bien que son don était inépuisable.
b) Oui, parce qu’un jour il frémit d’horreur en voyant une grande brèche dans sa cervelle.
c) Non, parce que sa cervelle était un don insondable du destin.
d) Oui, parce qu’un jour il vit ses yeux s'éteindre, la joue devenir plus creuse.
5. Le garçon jouait seul à la maison parce qu’.....
a) il avait peur de perdre son or dans la rue.
b) il croyait que les garçons se moqueraient de sa tête démesurée.
c) il tombait souvent dehors.
d) il craignait qu’on ne l’enlevât.
e) il avait peur de se cognait à tous les perrons.
6. Содержанию текста не соответствует предложение:
Le jeune homme.....
a) semait son or sans compter.
b) gaspillait sa fortune follement.
c) dépensait ses richesses à tort et à travers.
d) dissipait son don avec insouciance.
e) dépensait son trésor parcimonieusement.
7. Выберите неверный вариант:
Le garçon comparait sa femme.....
a) à un petit oiseau bleu.
b) à une petite poupée.
c) à une piécette d’or.
d) à une mignonne créature.
e) à une petite blonde.
8. Le petit ne sortait pas ..... on ne le vole.
Remplacez les pointillés par:
a) puisqu'
b) de peur qu'
c) à moins qu'
9. "à mesure, on pouvait voir ses yeux s'éteindre".....
a) parce que sa tête pesait moins lourd.
b) parce que son intelligence s'épuisait en même temps que l'or.
c) parce qu'il avait peur.
10. Qu'est-ce que sa femme aimait beaucoup?
a) les pompons
b) acheter des plumes dorées
c) manger des glands mordorés
f) manger des crânes innocemment
11. "ce don monstrueux", "ces fatales richesses" - ces termes indiquent que.....
a) ce n'est pas une chance d'avoir une cervelle en or.
b) avoir une cervelle en or est une chance extraordinaire.
c) l'argent fait le bonheur.
Devoir 2. (5 points)
Lisez l’article et faites les devoirs.
Faut-il avoir peur des serpents?
Au printemps et en été, une bucolique cueillette de fleurs peut devenir dramatique. Idem; pour la cueillette des champignons en automne. Le mieux, surtout dans "les coins à vipères" connus des naturels du pays, est de se promener avec un bâton et d'en frapper le sol. Protection absolue pour le marcheur, une bonne paire de bottes ou des chaussures montantes. Le port de la culotte tyrolienne est facultatif mais efficace en cas de morsure à l'arrière-train. Les vipères ne sautent pas, elles se détendent "au plus de trente centimètres". De plus, elles ne courent pas après qui a la frousse. Inutile de battre le record du 100 mètres.
Si malgré tout, vous êtes mordu, il se peut que vous n'ayez pas identifié l'origine de la douleur. La vipère peut en effet ne mordre que d'un croc et ne laisser qu'un seul impact. La morsure de la vipère se manifeste par une enflure locale suivie dans les premières minutes d'une forte douleur.
Pour éviter tout risque de morsure, les spécialistes recommandent aux promeneurs de s'équiper de grosses chaussures montantes ou, mieux encore, de bottes au travers desquelles les crochets ne peuvent pas pénétrer. Il faut également prendre quelques précautions avant de cueillir des fleurs ou de ramasser des champignons à proximité desquels un serpent venimeux pourrait être caché. Les vipères étant sourdes mais très sensibles aux vibrations de l'air et du sol, il est indiqué de remuer la végétation ou de frapper sur le sol avec un bâton avant de mettre la main à terre, de s'allonger ou de s'asseoir pour pique-niquer. Enfin, il faut se souvenir que le venin garde toute sa toxicité lorsque l'animal est mort.
1. Содержанию статьи не соответствует предложение:
a) Quelquefois, on ne se rend pas compte tout de suite qu'on a été piqué.
b) Avant de mettre la main au sol, il vaut mieux taper par terre avec un bâton.
c) C'est au printemps, en été et en automne que les risques de se faire piquer sont les plus grands.
d) Lorsque la vipère est morte, le venin n'est plus dangereux.
e) La vipère peut ne mordre que d'un croc.
2. Содержанию статьи соответствует предложение:
a) Les vipères entendent très bien.
b) Les vipères peuvent courir derrière une personne qui s'enfuit.
c) Les vipères peuvent sauter à plus de trente centimètres.
d) Les crochets des vipères traversent le cuir des chaussures.
e) Les vipères se détendent au plus de 100 mètres.
f) Les vipères sont dangereux surtout en été et en automne.
g) Les vipères peuvent courir et battre le record du 100 mètres.
3. В статье не содержится ответа на вопрос:
a) Pourquoi est-il indiqué de frapper sur le sol avec un bâton avant de s'asseoir à terre dans des endroits où un serpent pourrait être caché.?
b) Quand les vipères sont-elles surtout dangereuses ?
c) Pourquoi faut-il s'équiper de grosses chaussures montantes?
d) Pourquoi est-il recommendé de remuer la végétation avec un bâton avant de cueillir des champignons dans des endroits où il y a des serpents venimeux?
e) Pourquoi le port de la culotte tyrolienne est-il efficace?
f) Comment la morsure de la vipère se manifeste-elle?
g) Comment est-il indiqué d’agir en cas de morsure?
4. Etant mordu par une vipère la victime.....
a) ne souffre pas.
b) éprouve une douleur.
c) s’enfle beaucoup.
d) ne peut pas bouger.
e) a une blessure grave.
5. Les spécialistes recommandent aux marcheurs de s’équiper.....
a) de bonnes chaussures légères pour s’enfuir adroitement à la vue d’un serpent venimeux.
b) de grosses chaussures pour marcher sur la vipère et l’ecraser sans risquer d’être mordu.
c) de grandes bottes car en cas de morsure le venin peut pénétrer au dedans.
d) d’une bonne paire de grosses chaussures montantes pour protéger les pieds et les jambes contre la morsure des serpents venimeux.
e) de grosses bottes car les crocs des vipères sont aigus.
Devoir 3. (9 points)
Lisez ce que les écoliers français pensent de la mode. Choisissez l'opinion appropriée à chaque personne.
Luc, 16 ans
Etre à la mode, c'est vital. Par exemple, si tu viens au collège avec des vêtements ringards, on te prend pour un bouffon. Et puis, la mode change, ça te permet de changer toi aussi.
Catherine, 15 ans
C'est ni vital, ni nul, parce qu'à mon avis, on a du mal à y échapper. La plupart du temps, ce que l'on trouve dans les magasins, c'est à la mode. Et puis au collège, tout le monde est comme ça, alors autant faire pareil.
Marie, 12 ans
C'est pour l'école que j'essaie d'être à la mode. Dans mon placard, il n'y a que des guenilles que ma mère pioche à droite, à gauche (des habits de ma tante, d'une amie à elle). Au collège, on m'embête avec ça. Mais, d'un autre côté, être belle ou beau, ça ne rend pas plus intelligent!
Mélodie, 16 ans
La mode, c'est nul! Tout le monde s'habille pareil, on dirait des poules dans une basse-cour! Ma mode à moi, c'est de ne pas être à la mode.
Muriel, 14 ans
Certains prennent la mode trop au sérieux: ils excluent des personnes de leur bande parce qu’elles ne sont pas à la mode. Et ces personnes se retrouvent sans amis. Ce n'est vraiment pas juste. La mode, c'est bien mais il ne faut pas en abuser.
Aurélien, 15 ans
Etre à la mode, c'est surtout pour frimer. Je connais une phrase qui dit: "Les suiveurs sont des imbéciles". Je suis tout à fait d'accord. Les autres n'aiment pas ma façon de m'habiller? Il faudra pourtant qu'ils s'y fassent...
Deborah, 14 ans
La mode, c'est bien, mais, parfois, c'est débile et moche. Comme les talons compensés pour des filles archi-grandes, ou les colliers serrés qui les font ressembler à des chiens. Et si on n'a pas le truc à la mode, on vous regarde comme une bête curieuse.
Mélanie, 13 ans
Quand j'étais en primaire, je ne m'intéressais pas à mon look. Maintenant, je suis en 5ème et j'ai des habits très à la mode: des baskets compensées, un sac à dos à la place de mon ancien cartable, etc. Tu vas me dire: «Et si ça te fait plaisir, c’est le principal!» Mais moi je me dis que je suis en train de devenir une grosse frimeuse qui ne pense qu'aux fringues et à plaire aux mecs!
Sophie, 17 ans
Soigner son look, ce n’est pas forcément frimer! C’est aussi une manière de s'exprimer: les vêtements qu'on choisit, les petits accessoires qu'on porte sont aussi nos "porte-parole"! Nos nouveaux goûts sont les signes que notre personnalité est en train d'évoluer.
Okapi, 2019
| Luc | Catherine | Marie | Mélodie | Muriel | Aurélien | Deborah | Mélanie | Sophie |
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a. Dans ma garde-robe il n’y a que des vêtements ringards. Au collège je suis la risée de tous.
b. Ma mode à moi-c’est moi. J’ai mon style de m’habiller, si ça vous plaît ou non.
c. Si tu gardes un petit oeil critique sur toi-même, le risque de devenir une fille qui ne pense qu'à la frime et aux garçons ne semble pas trop grand.
d. La mode, c'est vital, mais il ne faut pas en abuser.
e. Si tu préfères porter à l’école des vêtements qui ont passé de mode, tu es réputé pour un fou.
f. A mon avis, ma mode à moi c'est de ne pas être en vogue.
g. Ton look c’est ta manière de t'exprimer.
h. Porter des vêtements et des accessoires extraordinaires c’est parfois de mauvais goût et rigolo.
i. Je ne suis pas fan de mode. Je porte à l’école tout ce que j’achète aux magasins. Je trouve sympa d’être comme les autres.
Ключи
К заданию 1:
1 – g
2 – d
3 – f
4 – b
5 – d
6 – e
7 – c
8 – b
9 – c
10 – a
11 – a
К заданию 2:
1 – d
2 – f
3 – g
4 – b
5 – d
К заданию 3:
| Luc | Catherine | Marie | Mélodie | Muriel | Aurélien | Deborah | Mélanie | Sophie |
| e | i | a | f | d | b | h | c | g |
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