Le Paris des Arts de Richard Berry

Le Paris des Arts de Richard Berry

Le Paris des Arts reçoit l'acteur et réalisateur Richard Berry. Nous allons avec lui au collège des Bernardins découvrir, dans la sacristie plusieurs fois centenaire, l'installation temporaire de Stéphane Thidet. Et à la fin de l'émission, rencontre avec une jeune artiste coréenne, Ahn Sun Mi. I. Regardez la vidéo : http://www.france24.com/fr/20160507-le-paris-arts-richard-berry-cinema-ahn-sun-mi-art-stephane-thidet-college-bernardins II. Répondez aux questions :

1. Où commence l’émission? De quoi va-t-on parler ?

2. Qui est l’invité ?

3. Qu’est-ce que nous apprenons du collège des Bernardins ?

4. De quoi parle le directeur du collège ? Qu’est-ce qu’il nous fait découvrir ?

Que nous présente S.Thidet, artiste plasticien ?

5. De quel film de Richard Berry s’agit-il au début de la conversation ? Quel thème y est traité ?

6. De quels films parle-t-on aussi ? 7. Quelle réalisatrice est mise en valeur par Richard Berry ? Pourquoi ? 8. Quels films, problèmes sont mentionnés ? 9. Que trouve Richard au théâtre ? 10. Quel problème privé est évoqué ? 11. Où continue la rencontre ? Qui est présenté par Richard Berry ? 12. Quel est le monde de Ahn Sun Mi ? De quoi parle-t-elle ? 13. Que dit Richard à propos des travaux de Ahn Sun Mi ? 14. Comment est Paris de Richard Berry?

III. Lisez le texte suivant et choisissez le mot le plus convenable pour chaque espace vide :

Richard Berry revisite l'affaire Halimi dans "Tout, tout de suite"

1__________ le film d'Alexandre Arcady en 2014, "24 jours", une dizaine d'ouvrages et de documentaires, Richard Berry, réalisateur, acteur et coscénariste, signe "Tout, tout de suite" 2__________ l'affaire Halimi remontant à 2006. Il prend 3___________________ des kidnappeurs et assassins de ce jeune juif enlevé pour une rançon, 4___________________le gang des barbares.

Alexandre Arcady prenait l'angle de la famille d'Ilan Halimi, sa mère et ses sœurs, pour 5_______________ de l'affaire, dans "24 jours", sur un scénario original. Richard Berry 6________________ au regard du gang des barbares et de son leader, Youssouf Fofana, d'après le livre de Morgan Sportès. Deux 7________________ très différentes, une mini-polémique éclatant à ce sujet. Arcady s'est dit "effaré" à la lecture du scénario 8__________________ par Berry. Ce dernier lui a répondu avoir "l'impression qu'une approche plus détachée de ce sentimentalisme-là amène plus de réaction, de réactivité et de 9__________________. Ça n'empêche pas l'émotion, 10_________________", a-t-il rétorqué.
Revenant sur les précédents 11___________________ de l'affaire Halimi, Richard Berry avance que "ce qui a été fait est généralement truffé de contre-vérité et va trop vite ; ça ne s'intéresse pas du tout à ceux qui sont 12__________________ du mal". Dans ce sens, il ajoute s'être "contraint à assumer cette réalité, aussi hideuse (отвратительная) soit-elle". Celle du kidnapping d'un jeune juif, présupposé riche ou 13_______________ par sa communauté, enfermé et torturé durant 24 jours, pour être abandonné mortellement blessé sur le bord d'une ligne de 14______________________ de l'Essonne, avant de mourir.

En montage alterné avec la description au scalpel du martyr (мучение) 15_________________ par Ilan Halimi, Berry expose les auditions de ses bourreaux (палачи) par la police, comme autant d'indices de préjugés antisémites, de frustrations (срывы) multiples et d'une bêtise abyssale. Comme le révèle cet 16___________________ entre un policier et un membre du gang : "Pourquoi avoir tailladé (полоснуть) le visage de 17____________________ au cutter (нож) ?", demande un enquêteur. Le jeune homme répond qu'"il avait d'abord été convenu d'acheter du 18__________ sang dans un magasin de farces et attrapes, afin de 19_______________ une photo macabre (жуткая), "mais on n'a pas trouvé de faux sang dans le magasin". "Pourquoi ne pas avoir pris du ketchup ?", 20_________________ le policier. "Parce qu'on trouve pas de ketchup dans le magasin de farces et attrapes".

Richard Berry se targue d'avoir lu tous les procès verbaux du dossier et de s'être 21_______________ avec le père de la victime qu'il interprète dans son film. "Je me suis focalisé sur la vérité. Je voulais absolument que le film évoque et résonne comme quelque chose de 22 _________, aussi bien dans les faits que je relate que dans la façon de le traiter", plaide Richard  Berry. Au réalisme de 23_____________________ s'ajoute une sévère critique du travail de la police - largement 24____________________ lors des deux procès du gang -, présentée comme 25______________________. "Le père d'Ilan m'a raconté la culpabilité, le regret qu'il a de ne pas avoir été plus en révolte contre la police", tranche le réalisateur. 

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