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Le Grand Palais. Georges Braque

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Разработка представляет собой вариант олимпиадных заданий, составленных на материалах, отражающих творческую  деятельность знакового французского художника Жоржа Брака, а также материалы о Большом дворце, известном парижском архитектурном памятнике.

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«Le Grand Palais. Georges Braque»

Le Grand Palais. Georges Braque

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http://www.grandpalais.fr/visite/fr/#/le-film/

Конкурс понимания письменных текстов

A. Consigne : Pour chaque vide numéroté indiquez la bonne réponse en choisissant la lettre correspondante.

Vitrine de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais (Rmn-GP) en plein de 1________________ de Paris, le Grand Palais est un 2_______________ historique, « consacré par la République à la gloire de l’art ». Édifié pour l’Exposition universelle de 1900, le Grand Palais 3______________ un succès triomphal. Son architecture extraordinaire, 4_______________ l’acier, la pierre et le verre est saluée. Les décors 5_________________ le monument sont aussi applaudis : on les 6______________ à une quarantaine d’artistes contemporains qui ont 7______________ les façades de statues, frises polychromes en mosaïque et céramique, ornements et groupes monumentaux. Entre baroque et classicisme, le Grand Palais 8____________ une certaine idée de la 9________________. À l’intérieur, l'escalier d'honneur recueille tous les 10____________, grâce à ses volutes de fer élégantes et ses colonnes de porphyre vert.  
L'exploit architectural 11____________, le Grand Palais peut entrer de 12______________ dans le XXe siècle. C'est le début d'une autre histoire, tout aussi passionnante… 

Le Grand Palais a connu une vie intense depuis plus d’un siècle. Il a accueilli de nombreux 13___________________artistiques, en particulier les salons historiques comme le Salon des artistes français, le Salon d’automne, le Salon des Indépendants et, 14______________ de 1977, la FIAC, mais aussi des spectacles de danse ou des concerts. Il a également 15____________ des concours hippiques et même un match de boxe de Marcel Cerdan, en 1972. Témoin des progrès du xxe siècle, le Grand Palais a vu 16_____________ les salons de l’automobile, de l’aviation et des arts ménagers.

QUELQUES CHIFFRES
  Le Grand Palais, c’est :
- 40 événements 17_________________ chaque année
- 2 millions de visiteurs annuels
- 72 000 m2 de surface 18________________
- 13 500 m2 d’espaces sous la Nef, la plus grande 19_________________ d’Europe
- 6 000 tonnes d’acier nécessaires pour construire la Nef. Plus de fer que pour la Tour Eiffel !


a

b

c

d

1

noeud

coeur

centre

intérieur

2

construction

édifice

monument

ouvrage

3

remporte

acquiert

conquiert

gagne

4

assemblant

accommodant

alliant

combinant

5

 améliorant

enrichissant

ornant

embellissant

6

a chargés

doit

est redevable

a ordonnés

7

agrémenté

orné

garni

embelli

8

dicte

inspire

impose

force

9

contemporanéité

modernité

modernisme

mode

10

 adhésions

approbations

 assentiments

suffrages

11

achevé

fini

abouti

exécuté

12

directement

sans transition

plain-pied

sans difficulté

13

phénomènes

faits du jour

événements

actualités

14

en commençant

à partir

en abordant

a dater

15

abrité

protégé

hébergé

logé

16

apparaître

venir au monde

germer

naître

17

affichés

annoncés

présentés

offerts

18

entière

globale

totale

compléte

19

vitrail

vitrage

verrière

rosage

  

B. Consigne : Lisez le texte, répondez aux questions de compréhension en choisissant la réponse exacte.

Georges Braque fut l'un des pères du cubisme. Ses amis poètes le louèrent d'avoir su exprimer la spiritualité de la matière et d'avoir créé une « poétique de l'espace ».

Né dans une famille de peintres en bâtiment, Braque passe son enfance au Havre, « en pleine atmosphère impressionniste », et fait seul son éducation artistique – sa première formation étant celle d'apprenti chez un peintre décorateur. Venu à Paris en 1900, il se convertit au fauvisme en 1905 et expose en 1906 au Salon des indépendants. De 1907 datent la première version de Viaduc à l'Estaque, au chromatisme fauve mais au dessin géométrisant, et le grand Nu debout, qui témoigne de l'influence des Demoiselles d'Avignon dePicasso. Aux autres paysages de l'Estaque de 1908, se réduisant à ces fameux petits « cubes » que remarquent Matisse et, à la suite de ce dernier, le critique d'art Louis Vauxcelles, succèdent les paysages normands de 1909, où les masses communiquent entre elles par une série de modulations qui égalisent la lumière et tendent à décomposer les volumes en une mosaïque de plans rapprochés du spectateur.

Abandonnant le paysage pour la nature morte, Braque travaille en étroite relation avec Picasso et élabore avec lui les doctrines du cubisme dit « analytique » puis du cubisme « hermétique ». Certains tableaux – où apparaissent fréquemment des instruments de musique – sont d'une remarquable monumentalité (le Violon et la cruche, 1910, Bâle) ; d'autres comportent, entre autres, des éléments peints en trompe-l'œil. En septembre 1912 a lieu l'innovation capitale des « papiers collés » (Les papiers collés se définissent dans le cubisme comme un moyen artistique consistant à coller sur un support de papier ou de toile des découpes de papiers dans un dessin ou dans une peinture en cours de réalisation), qui permet à Braque de réintroduire la couleur et de « voir son indépendance par rapport à la forme » (Nature morte au violon, 1912).

La manière d'après-guerre

Mobilisé en 1914, grièvement blessé sur le front d'Artois en 1915, Braque se remet au travail en 1917 et, au lendemain de la guerre, se consacre à une œuvre essentiellement fondée sur la nature morte, sans les hardiesses de l'époque antérieure. Il adopte soit le petit format du genre « cabinet d'amateur », soit la grande composition ambitieuse. À la série des « Guéridons » et des sombres natures mortes de 1918-1920, où souvent une grappe de raisin voisine avec un instrument de musique, succède l'ensemble des « Cheminées » et des « Tables de marbre » (Nature morte à la table de marbre, 1925, traitées en de puissantes harmonies de verts, de bruns et de noirs. À partir de 1928, la palette tend à s'éclaircir et la matière, étendue sur un support granuleux, devient beaucoup plus fluide (la Mandoline bleue, 1930).

La figure humaine est à peu près absente de l'œuvre de Braque, sinon dans la belle série des « Canéphores » (1922-1927), qui sont le tribut payé par le peintre à l'atmosphère néoclassique de l'époque, puis dans certaines compositions sous forme de curieuses silhouettes vues de face et de profil (le Duo, 1937). Le paysage réapparaît furtivement, réminiscence des promenades que Braque fait autour de la maison qu'il a acquise en 1930 à Varengeville-sur-Mer, près de Dieppe (Falaises, 1938). Dans cet entre-deux-guerres, il est devenu le peintre français par excellence, héritier des vertus nationales et dépositaire de la tradition classique, dont lui-même se fait le défenseur dans les maximes des Cahiers de Georges Braque (le Jour et la Nuit, 1917-1952), publiés en 1956. À cette manière on peut rattacher l'ensemble des œuvres liées à la culture de la Grèce archaïque : les eaux-fortes pour la Théogonie d'Hésiode (1931), les plâtres gravés à sujets mythologiques et la plupart de ses sculptures.

L'œuvre testamentaire

La Seconde Guerre mondiale inspire à Braque des tableaux qui sont comme un reflet de l'austérité des temps (le Pain, 1941). À partir de 1947, le travail de l'artiste est souvent interrompu par la maladie, mais celui- réalise, entre 1949 et 1956, la série des « Ateliers », huit toiles remarquables par l'opiniâtreté avec laquelle il semble avoir voulu y rassembler tous ses souvenirs, toutes les recherches et tous les thèmes de son œuvre (Atelier VI, 1950-1951). Dans certaines de ces toiles apparaît un oiseau dont les ailes, déployées dans un espace abstrait, fourniront le thème de la décoration que Braque exécute en 1952-1953 pour le plafond de la salle étrusque du musée du Louvre. Il s'agit là du dernier thème de méditation d'un artiste qui éprouve le besoin d'échapper au monde clos et inanimé que représente toute sa peinture. Dans les années 1950, également, il rénove à sa manière le vitrail contemporain, dans des lieux qui lui tiennent à cœur : la chapelle Saint-Dominique à Varengeville-sur-Mer et la chapelle Saint-Bernard à la fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence.

Braque et Picasso

Les deux créateurs du cubisme se rencontrèrent au Bateau-Lavoir, durant l'automne 1907, à l'initiative de Guillaume Apollinaire, et se lièrent à la faveur d'une admiration commune pour Paul Cézanne. Ni leur origine, ni leur formation, ni leur tempérament n'étaient comparables, mais leurs recherches concouraient à un même projet, celui de transformer radicalement le rapport de la peinture à la réalité prise comme modèle. Pour cela, Braque se fit innovateur : il fut le premier à introduire dans ses compositions des lettres d'imprimerie, à utiliser le peigne à peindre le faux bois, à ajouter du sable, de la sciure ou des clous à la matière picturale. Seule la guerre, en 1915, interrompit le dialogue entre Braque et Picasso, qui firent désormais des carrières indépendantes.

1. Nommez les périodes de l’oeuvre de Braque.


2. Dans le texte ces mots et expressions veulent dire :


Louer

A. donner ou prendre en location

B. réserver

C. vanter les mérites

trompe-l'oeil

A. peinture qui donne l'illusion du relief lorsqu'on se place  à distance

B. apparence trompeuse, ce qui donne l'illusion

C. peinture si réaliste qu'on peut la prendre pour la réalité, 

surtout lorsqu'elle est observée à une certaine distance

le tribut

A. contribution imposée à un peuple, à un Etat

B. dommage, sacrifice, perte subis du fait de quelque chose ou pour quelque chose 

C. impôt direct sur le revenu

le dépositaire

A. personne à qui on a confié quelque chose d'important

B. revendeur de publications périodiques lié par un contrat d'exclusivité

C. intermédiaire à qui des marchandises sont confiées, pour les conserver

l'opiniâtreté

A. volonté

B. persévérance tenace

C. obstination


3. Expliquez les mots et les expressions :

a) une « poétique de l'espace »,

b) « en pleine atmosphère impressionniste »,

c) le chromatisme fauve,

d) le cubisme « hermétique »,

e) « cabinet d'amateur ».


4. Le dialogue entre Braque et Picasso n’a jamais été interrompu.

- vrai

- faux

Justification : __________________________________________________________________


5. Le thème de l’Oiseau a été exécuté par Braque à la fin de son oeuvre.

- vrai

- faux

Justification : __________________________________________________________________


6. En quoi consiste l’innovation de Braque ?


7. Cochez vrai (A)/ faux (B)/ non mentionné (C)





A

B

C

1

Au début de son oeuvre Braque était  engagé dans le sillage des fauves.




2

Après 1908, il s'oriente vers une rupture avec la vision classique.




3

Braque utilisait souvent l'innovation des « papiers collés » introduite dans la peinture par Picasso.




4

Après 1928, la palette du peintre tend à s'éclaircir.




5

Dans l’entre-deux-guerres, Braque est devenu héritier des vertus nationales et dépositaire de la tradition classique.




6

La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine






































Конкурс письменной речи

Situation : Vous êtes stagiaire à la Mairie Paris. On vous demande de rédiger une lettre d’information pour annoncer aux habitants de votre quartier l’événement qui aurait lieu le 18 Septembre 2016 - 06 Novembre 2016. Pour le faire vous utilisez les informations figurant dans les documents ci-dessous.





















Document 1

Exposition

18 Septembre 2016 - 06 Novembre 2016

Grand Palais, Galeries nationales



Document 2

Exposition

18 Septembre 2016 - 06 Novembre 2016

Grand Palais, Galeries nationales

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Description

Le Grand Palais présente la rétrospective consacrée à Georges Braque (1882-1963). Initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, il fut l’une des figures d’avant-garde du début du XXe siècle, avant de recentrer son œuvre sur l’exploration méthodique de la nature morte et du paysage. L’exposition propose un nouveau regard porté sur l’œuvre de l’artiste et une mise en perspective de son travail avec la peinture, la littérature ou la musique de son temps. 
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en partenariat avec le Centre Pompidou.

Exposition réalisée grâce au soutien de Nexity.

Document 3

BRAQUE : DANS LA SOLITUDE DE L'ATELIER

A LA FIN DES ANNÉES 1940, BRAQUE EST DEVENU LE PLUS GRAND ARTISTE FRANÇAIS VIVANT: HONORÉ D'UN GRAND PRIX PAR LA BIENNALE DE VENISE EN 1948, IL EST AUSSI CONNU À NEW YORK QU'À PARIS...

A la fin des années 1940, Braque est devenu le plus grand artiste français vivant: honoré d'un grand prix par la Biennale de Venise en 1948, il est aussi connu à New York qu'à Paris et incarne, selon la critique, l'art français par excellence, dans la lignée d'un Poussin ou d'un Chardin. Mais il est aussi un homme vieillissant et malade, qui a connu les tranchées et les heures sombres de l'Occupation, atteint par une forme de mélancolie. Dans son atelier de Varengeville, construit par le grand architecte américain Paul Nelson, il entame une série de grandes toiles qui vont l'occuper jusqu'en 1956. Huit versions sur un seul et même thème, l'atelier, avec ce qu'il implique de recherches solitaires et secrètes. Celui que Jean Paulhan appelle « le Patron », au sens religieux du terme, mène une réflexion sur l'espace et le rapport entre les choses, objets inanimés ou vivants: « Les objets n'existent plus pour moi, sauf qu'il y a un rapport harmonieux entre eux, et aussi entre eux et moi. » De cet enfermement résultent autant de chefs-d'œuvres, parfois énigmatiques, ultimes variations sur un sujet qui le préoccupe en fait depuis les années cubistes.

Georges Braque, Atelier I 1949. Huile sur toile, 92 x 73 cm. Collection particulière. © collection particulière © Adagp, Paris 2013

Le peintre y reprend sa palette sourde, faite de « gris, brun, noir » évoqués par son ami Alberto Giacometti, les textures « matiéristes », grumeleuses, presque rugueuses, et les compositions complexes, centripètes et labyrinthiques, traduisant l'enfermement et le repli de l'artiste face à son chevalet: « Moi, je me replie autour d'un centre », dit-il. Cette quête formaliste et esthétique prend une dimension philosophique et presque mystique, aux accents crépusculaires. On y retrouve les motifs chers à l'artiste comme la palette, les instruments de musique, le guéridon, un profil, le chevalet, appartenant à l'intimité de l'atelier. Mais un autre motif, voué à des développements futurs, fait également son apparition: l'oiseau, forme incongrue et mystérieuse dans cet espace clos et intériorisé, dont le peintre donnera une éclatante version au plafond de la salle étrusque du musée du Louvre.




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