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Frédéric Chau, comédien et humoriste

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Разработка содержит ссылку на видео и материалы по ее содержанию, которые представляют интересного французского актера, юмориста, писателя Фредерика Шо.

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«Frédéric Chau, comédien et humoriste»

Frédéric Chau


 Comédien et humoriste, Frédéric Chau a fait ses armes sur les planches du Jamel Comedy Club avant de se tourner vers le cinéma. En 2014, on l’a vu dans la comédie qui a cartonné "Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?". Pendant l’émission, il nous parle de cette expérience et ce qu'elle a changé pour lui. Il nous emmène également faire un tour à l'Apollo Théâtre pour voir "La Grande Évasion" avant de rendre visite à sa professeur de chant pour quelques vocalises.


I. Regardez l’émission :


http://www.france24.com/fr/2015-03-20-le-paris-arts-frederic-chau-cinema-bon-Dieu-chant-poker-theatre-booder-communaute-chinoise


II. Répondez aux questions :


1. Où se passe la rencontre ?

2. Quelle est l’histoire et le présent de ce théâtre ?

3. Qui est l’invité ?

4. Quel spectacle regarde-t-on ? Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant ?

5. Qu’est-ce que les comédiens nous font savoir sur la naissance de leur spectacle ?

6. Où continue la rencontre ?

7. Quelle expérience avait Frédéric Chau au début de sa carrière ?

8. Comment a-t-il commencé son activité de comédien ?

9. Quels souvenirs a-t-il du Jamel Comedy Club ?

10. Par quoi a-t-il commencé au cinéma ?

11. Qu’est-ce que les parents de Frédéric pensent de l’activité de leur fils ?

12. Quels rôles joue l’acteur ?

13. Quel bouquin a-t-il écrit ?

14. Qui est présenté par Frédéric ? Qu’est-ce que Sonia Alvarez a dit de son oeuvre et de la voix de Frédéric ?

15. Comment est Paris de Frédéric Chau ?




III. Lisez le texte et l’interview et répondez aux questions :



Est-ce que les succès de Frédéric Chau c’est le destin ?

Quelles difficultés ont été surmontés ? Grâce à quoi ?

Comment est cet homme ?





À l'affiche de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? et de Lucy, le comédien totalise environ 17,5 millions d'entrées en 2014.


Aucun autre français n'aura été plus exposé sur les grands écrans en France. Frédéric Chau est l'acteur qui a eu le plus de succès cette année, avec plus de 17 millions d'entrées cumulées, d'après les calculs de nos confrères de Première. Il a en effet joué dans deux films à succès en 2014: Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? de Philippe de Chauveron et Lucy de Luc Besson. Le premier film avait réuni 12,2 millions de spectateurs et le second plus de 5 millions. Cependant, l'apparition de Frédéric Chau dans Lucy est pour le moins éphémère. Il ne reste qu'une poignée de seconde dans une scène du film.

En 2015 a paru le livre de Frédéric Chau « Je viens de si loin » Dans ce livre, Frédéric Chau renoue le fil du passé et raconte l’exode de ses parents, puis son enfance et sa jeunesse dans une banlieue bigarrée. Comment « s’intégrer » lorsque l’on a échappé à un massacre où la famille a laissé son âme ? Comment grandir ici alors que l’on vient d’ailleurs ? Questions difficiles que Frédéric devra résoudre avant de connaître plus tard un réjouissant succès sur scène et au cinéma… Entre tragédie et comédie, l’histoire d’un homme attachant en perpétuelle quête de lui-même.

« Le 17 avril 1975, mes parents et grands-parents sont chassés de Phnom Penh par les Khmers rouges, fuyant ainsi l’un des plus grands massacres du XXe siècle. C’est pendant cet exil dramatique, en transit entre deux mondes, que je nais au Vietnam, le 6 juin 1977.

Émigrés peu après, mes parents entament leur nouvelle vie dans une banlieue du 93. Une vie difficile. Eux, qui ne parlent pas le français, exhortent leurs enfants à s’intégrer – mission pas si facile pour moi qui enrage d’être traité de “Chinetoque” dans la cour de l’école. Alors, une fois passée la porte de notre appartement, je fais tout pour me fondre dans la masse. Je deviens le Chinois qui joue bien au basket, sait manier la tchatche et fredonne du hip hop. Mais à trop vouloir ressembler aux autres, ne vais-je pas perdre le lien avec mes origines, mon histoire, mon être véritable ? »



 Comment est née cette envie de raconter votre histoire et celle de vos parents ?

A 24 ans, je me suis rendu compte que mes parents avaient échappé à un génocide. Moi, je souffrais d'une crise identitaire. Je voulais être plus blanc que blanc pour être accepté. J'avais effacé mon histoire et mes racines. Devant ma souffrance, ma compagne de l'époque m'a dit qu'il fallait que je fasse le chemin inverse. Alors, j'ai fait plusieurs analyses et ce livre a fait office de thérapie. Aujourd'hui, j'ai réalisé que c'était un avantage d'avoir une double culture.

Est-ce que cela a été douloureux de se replonger dans votre histoire familiale ?

Oui. Quand je posais des questions à mes parents, je voyais beaucoup de souffrance mais aussi beaucoup de pudeur. Mes parents sont très pudiques et introvertis. Mais ils se sont livrés et aujourd'hui les rapports que nous avons sont beaucoup plus forts. Ils ont cependant toujours refusé de venir avec moi au Cambodge.

Quel lien entretenez-vous avec le Cambodge aujourd'hui ?

J'essaye d'y aller tous les ans. Je pars en sac à dos et je loge chez l'habitant. A part mes billets d'avion, je ne planifie rien. Je me laisse porter par les rencontres.

Aujourd'hui, êtes-vous complètement réconcilié avec votre histoire ?

Oui. Je me suis documenté. J'ai été là-bas. J'ai pleuré. J'ai ouvert des brèches.

Est-ce que vous transmettrez cette culture à vos enfants ?

Absolument. Je ne referai pas la même erreur que j'ai pu vivre : être à l'écart de mon identité. Je m'efforcerai de lui montrer quelle est son histoire pour que cet enfant, qui sera forcément asiatique ou eurasien, ait du répondant. Face aux moqueries, comme 'chinetoque', moi, je n'avais pas les mots pour répondre, alors je frappais.

''Mon travail de steward à Air France a été une seconde naissance''

Avez-vous beaucoup souffert du racisme quand vous étiez enfant ?

Je ne pense pas que cela soit du racisme mais quand on est gamin, la différence est sujette à moquerie. Finalement, le racisme, qui se présente de façon beaucoup plus subtile, j'y ai été confronté à l'adolescence et à l'âge adulte et cela beaucoup plus mal. Il y aura toujours des groupuscules pour diviser et communiquer par la peur. C'est le propos de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? : faisons connaissance de l'autre et vous verrez que tout se passe bien. On vit de la même façon, avec des particularités culturelles, mais nous partageons tous les mêmes valeurs.

Vos parents ont fui l'arrivée des Khmers rouges au Cambodge et ont été accueillis à bras ouverts en France. Que ressentez-vous aujourd'hui en voyant l'exode des populations syriennes ou irakiennes et l'accueil qui leur est réservé en Europe ?

Demain, si on vous proposait de quitter votre maison, votre environnement, votre culture pour aller dans un endroit totalement différent, où vous ne maîtrisez pas la langue et surtout où on ne veut pas de vous, qui dirait oui ? Ils n'ont pas le choix. En 1979, il y a eu un formidable élan d'accueil pour les réfugiés cambodgiens. Je serai éternellement reconnaissant envers la France. C'est un pays qui offre beaucoup d'opportunité d'ascension sociale via l'éducation.

En parlant d'éducation, vous avez laissé tomber vos études après le bac. Des regrets ?

Non puisque mon travail de steward à Air France a été une seconde naissance. J'ai découvert le monde, d'autres cultures, d'autres milieux sociaux. A 20 ans, j'ai enfin découvert que la personne qui gagnait le plus d'argent en France n'était pas le président de la République !

Après des cours de théâtre, vous avez intégré le Jamel Comdey Club. Vous faites rire sur scène en reprenant des clichés sur les Chinois. Mais en coulisses, vous n'êtes pas bien...

C'était difficile. Je voyais beaucoup de gens de ma communauté venir me féliciter, me dire que je les représentais alors que je m'étais éloigné d'eux. Je n'étais pas en phase.

C'est pour ça que vous avez voulu tourner la page du stand-up ?

Oui. Ça m'a permis d'exister car à l'époque au niveau des castings, il n'y avait rien pour moi. Rencontrer Jamel a été un super tremplin mais ce n'était pas pour moi.

Il y a ensuite eu la folie Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?. Cela vous a rassuré sur votre carrière ?

C'était vraiment dingue. On n'aurait jamais pu espérer un tel succès. C'est un métier dans lequel on peut très vite perdre les pédales. C'est pour ça que je passe beaucoup de temps avec mes proches. Ça m'oxygène et me permet de garder les pieds sur terre. Je fais aussi de la méditation. Mais ça serait vraiment prétentieux de dire que ma carrière est assurée. Je travaille très dur sur mes projets personnels.

Quels sont-ils ?

Il y a mon film, Made in China. C'est une comédie sociale qui met en lumière la communauté chinoise à Paris, loin des clichés. C'est une déclaration d'amour pour ma communauté. J'ai rendu une dernière version dialoguée à mon producteur. Je suis sur un petit nuage. Le tournage devrait commencer en avril. Il sera réalisé par Julien Abraham. Mais avant, je pars trois mois en Chine pour un film d'action franco-chinois.






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